Un cadre mondial pour des données connectées

Lors de l’assemblée générale, Gabriela Mejias, responsable de la communauté et des programmes de DataCite, a tout d’abord rappelé les missions et services de DataCite International, une organisation à but non lucratif enregistrée en Allemagne depuis 2009. Cette communauté mondiale partage un intérêt commun : garantir que les résultats et les ressources de la recherche soient librement disponibles et connectés afin que leur réutilisation puisse faire progresser les connaissances entre les disciplines, aujourd’hui et à l’avenir.
Elle vise à rendre la recherche plus efficace grâce à des métadonnées qui relient les résultats et les ressources de la recherche. Elle permet également la création et la gestion d’identifiants persistants (PID), intègre des services pour améliorer les flux de travail de recherche, et facilite la découverte ainsi que la réutilisation des résultats et des ressources de recherche.
Gabriela Mejias a par ailleurs présenté quelques chiffres : plus de 3 400 dépôts, 308 membres répartis dans 55 pays, et plus de 70 millions de DOI créés.

Une politique nationale axée sur l’innovation et la simplification

Représentant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR), Véronique Stoll a mis en avant les grandes orientations de la politique nationale pour l’adoption des PID. L’ouverture des données vise à favoriser leur réutilisation à des fins scientifiques, éducatives, citoyennes et économiques.

Cette politique repose sur trois piliers principaux :

• Innovation, avec l’objectif de créer de la valeur à partir des données partagées.
• Confiance, pour renforcer la transparence et l’efficacité de l’action publique.
• Simplification, en réduisant les contraintes administratives pour les équipes de recherche et en rationalisant les processus grâce à des outils comme les PID.